Sunday, March 7, 2010

Chapter 2 Awakening/ L’éveil

Matthiew knew he had been sick. Really sick. Even though his memories were hazy, some parcel of conversations had stuck in his mind. Someone, probably a nurse saying: “He’s turning!!! He’s turning!!! We have to call the ZI Force! ” And the doctor telling her off with an inexpressive voice: “You know the protocol. Keep an eye on his brain waves and let me handle the ZI force”. He remembered a hunger and a thirst unlike any he had ever known and the sweetest drink he had ever drunk in his live.
Mat, his eyes still closed analyzed the situation: whatever he had had, it was over. He felt quite good compared to before. But the drugs they had ministered him were quite something because he could not feel his body very well. He opened his eyes and looked around. He was in an hospital of some sort. When he tried to lift his head and really take a good look, he realized that his head was restrained as was the rest of his body.
Just when he was starting to panic, he heard the same detached voice talking to him: “Well Mr. Andrews, I see that you have regained conscience. That is good. Now, before anything else, you must know that you have been really ill. You are better now, but you are still a danger to yourself and especially to other. I do not wish to alarm you but you have become the carrier of a very contagious disease. There is one absolute rule that you must obey at all time: do not bite. Whatever the reason, the feeling, you-must-not-bite. Now, if you understand, try to squeeze the sensor bar in your right hand. You might have some troubles at first. It is normal and a condition of your sickness.
Mat, feeling quite pissed-off, squeezed as hard as he could. He heard a loud cracking sound and the voice of the doctor again: “Now now Mr. Andrews, there is no need to be angry. You have been sick and you must learn to live with it. Now, let’s try again and this time try not to destroy it. These sensor bars are quite costly.” A new bar was placed in his hand and this time, Mat tried to do it gently. There was no point in arguing since he was restrained anyway. After what seemed like hours, a faint “click” was heard and the Dr. seamed pleased.
“Excellent Mr. Andrews, now, I will bring a glass to your lips, remember: do not bite.”
Mat accepted the drink without protest and soon fell asleep again. A deep dreamless sleep.
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Matthiew savait qu’il avait été malade. Gravement malade. Même si sa mémoire lui faisait défaut et que les derniers jours semblaient s’être déroulés dans un épais brouillard, certaines bribes de conversations s’étaient gravées dans sa mémoire. Une personne, probablement une infirmière, disant : « Il se métamorphose! Il se métamorphose! Nous devons appeler l’unité AZ » et un docteur la réprimandant d’une voix monocorde : « Vous connaissez le protocole. Gardez un œil sur son activité cérébrale, je me charge de l’unité AZ ». Il se souvenait aussi qu’il avait eu faim comme jamais il n’avait eu faim et soif comme jamais il n’avait eu soif. Le souvenir d'un breuvage comme il n’en avait jamais goûté avant le hantait.
Mat, les yeux fermés analysa la situation : peu importe ce qu'il avait eu comme maladie, il était guéri. En fait, il se sentait vraiment mieux comparé à lorsqu’il avait été malade. Toutefois, les médicaments qu’ils lui avaient injectés devaient être très puissants, car il ne sentait pratiquement pas son propre corps. Ouvrant les yeux pour jeter un œil aux alentours, il réalisa que sa tête était retenue au lit, tout comme le reste de son corps.
Au moment où la panique allait l’envahir, il entendit cette même voix monocorde : « Alors Mr. Andrews, je vois que vous avez repris conscience. C’est excellent. Maintenant, avant que nous puissions aller plus loin, il faut que vous sachiez que vous avez été très malade. Vous allez mieux à présent, mais vous représentez un danger pour vous-même et pour les autres. Spécialement pour les autres. Je ne veux pas vous faire peur, mais vous êtes devenu porteur d’une maladie hautement contagieuse. Il y a une règle que vous devez obéir avant toutes les autres et en tout temps : on ne mord pas. Peu importe les raisons, les sentiments qui vous habitent ou toute autre, on-ne-mords-pas. Maintenant, si vous comprenez, tentez de serrer la barre réceptrice qui se trouve dans votre main droite. Il se peut que vous éprouviez de la difficulté au début, c’est normal et un résultat de votre maladie.
Mat, se sentant naturellement frustré par la situation serra aussi fort qu’il le put. Un énorme craquement retentit dans la pièce. La voix du Dr. se fit entendre à nouveau : « Allons Mr. Andrews, ça ne sert à rien de se fâcher. Vous avez une maladie et vous devrez apprendre à vivre avec. Nous allons essayer à nouveau et cette fois, tâchez de ne pas détruire la barre. Elles sont très onéreuses à remplacer. » Une nouvelle barre fut placée dans sa main et cette fois, Mat essaya de faire de son mieux. Il ne servait à rien d’argumenter, car de toute façon, il était attaché. Après ce qui sembla être des heures, un faible « click » se fit entendre et le Dr. sembla satisfait.
« Excellent Mr. Andrews, je vais approcher un verre de vos lèvres. Rappelez-vous : on ne mord pas. »
Mat accepta le breuvage sans protester et sombra dans le sommeil. Un sommeil profond et sans rêve.